Depuis quelques jours j'étais loin d'être dans mon assiette. Je m'étais renfermé sur moi-même. J'avais claqué la porte à tous le monde sans donner signe de vie, notamment à ma petite amie, coraline, mais aussi à sa soeur, Lexie. Ralala, Lexie, la fille que tous les hommes rêvent d'avoir. Douce, tendre, gentille, remplis de qualité et ça depuis le premier jour que je l'ai aperçue. Je n'ai jamais cru en l'amour et je ne suis jamais tombé amoureux, mais lorsque je suis avec elle je ressens quelque chose de fort et intense. Est-ce vraiment l'amour ? Mais ces derniers temps, mon esprit n'était pas concentré sur la belle brunette, mais sur une petite personne qui porte mon sang. Il y a quelque temps, j'ai appris que j'étais père, cette histoire m'a retourné, j'en ai parlé encore à personne. Elle doit arrivé dans quelque jours, je ne suis même pas prêt à l'acceuillir, ni a devenir pere. Je ne sais absolument pas comment réagir face à cette petite qui doit encore être bouleversé par le décès de sa mère. Pour la première fois de ma vie, je me renfermais dans ma bulle avec mes questions sans réponses. C'est autour de ce sujet que je rêvasseais autour de plusieurs verres de wisky à ce bar en bas de chez moi. Oui, ce soir j'avais besoin de me vider, me changer les idées. Dans mon habitude, je me serais dans les bras d'une fille nue. Je finis par en demander un autre, mais ce dernier ne voulais. L'excuse qu'il me sortait désolé, vous avez trop bu. Je commençais à m'énerver et ce dernier finit par me mettre à la porte. Ne marchant pas du tout droit dans les rues de paris, je montais les escaliers afin d'arriver devant un porte que je crois être la mienne. Prenant les clefs de ma poche, j'essayais de la dévérouiller, mais bien sure je n'arrivais point. Je me mis à rigoler comme un gros imbécile, avant de me rendre compte que j'étais devant chez Lexie. Il étais tard, très tard même. Je fnis par toquer comme une brute. Je finis par crier tout en toquand

"Lexie, tu es là?! C'est moi! Ouvre moi."

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Sacrée soirée ! Il était aux environs de 2h du mat’, je venais à peine de rentrer chez moi. Manon, mon amie la plus proche, et la seule que je connaisse vraiment à Paris, m’avait traîné presque de force jusqu’à un petit bar sympa. Simplement sous prétexte que je ne sortais pas assez et que je me morfondais toute seule dans mon appartement. Oui… Bon, c’est vrai, je me morfonds chez moi, mais je sors assez souvent, oui ! Tous les jours pour aller à l’université ! Non, sérieusement, depuis que je suis à paris, je n’ai pas une foule d’amis, donc dans le coup, je ne sors pas tout les week-ends. Enfin bref, Manon et moi avions passé un soirée remplie de rires et de folies. Et d’un peu d’alcool aussi.
J’étais donc chez moi, j’avais enlevé ma veste, et posé mon sac sur le canapé, et j’étais aller dans la salle de bain pour me démaquiller. J’étais dans mes pensées, cela faisait un bon nombre de jours que Jared ne m’avait pas appelé, pas qu’il m’en donne tout les jours, mais au moins un sms pour se donner l’heure et le lieu de notre rendez-vous. Enfin, je sais pas, lui et moi, c’était pas du sérieux, je le savais puisque dans tout ça, je jouais le rôle de la maîtresse. Mais tout de même, j’appréciais parfois aussi qu’on ne me prenne pas pour la cruche du quartier…

Des tambourinements à ma porte d’entrée me sortirent de mes pensées. Ainsi que des cris : « C’est moi ! Ouvre-moi. » J’aurais pu reconnaître cette voix entre mille. La voix du garçon qui occupait mes pensées les minutes précédentes. Je soupirais, ne sachant pas comment réagir. Je finis de me démaquiller, et sortit de la salle de bain pour aller lui ouvrir la porte.
Je tombai sur un Jared puant l’alcool à plein nez, et il semblait complètement désorienté. Je soupirais une fois de plus, et pris un air las.

Je le regardai, oui vraiment, je n’aimais pas les garçons sous l’effet de l’alcool. Ça pouvaient dire n’importe quoi. Faire une déclaration d’amour ou un largage théâtral, dont les souvenirs lui seraient inconnus.

Cela faisait longtemps que je m'étais pas bourré la geule, bourré la geule était le mot le plus approprié ici, vu dans l'état que j"tais.... D'ailleurs, le barman me vira de son bar, l'excuse, je foutais mon bordel. Après tout, c'étais normal que je rêle, il ne voulait pas me laisser commander un autre verre. Il y avait de quoi je m'énerve. Bref, je finis par crier qu'il venait de perdre un bon client et sans savoir ou j'allais, ne marchant guere droit, je me balladais dans les rues de PAris. J'attérie devant une porte, au début je croyais que c'étais chez moi, mais je réalisais par la suite que c'était celle de Lexie. Mon instin m'avait emmené ici. Je finiq par toquer comme une brute à sa porte pour qu'elle m'ouvre, je me voyais très mal de faire le chemin retour... Lorsqu'elle l'ouvrit, je m'appuyais sur la bordure de la porte. Lorsqu'elle me demandait ce que je faisais ici, je me mis à rire comme un abrutit.

" Tu vas rire. J'ai demandé un autre verre au barman, il m'a foutu dehors car soit disant que j'ai mis mon bordel. Et j'ai commencé à marcher longtemps, longtemps j'ai marché, en pensant que z'étais chez moi. Mais en fait c'est chez toi ! "

Et le voilà partit dans une partie de riggolade. C'était rare de le voir dans cet état. Ca pouvait être même impressionnant.

" Tu m'offrirais un verre ? Z'ai soif ! "

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